André ELBAZ (1934)


Né à El Jadida, André Elbaz est le troisième enfant d’une fratrie composée de sept frères et sœurs. Son père, Elie, est l’un des premiers photographes au Maroc. Passionné de musique, il jouait du violon et du luth et dirigeait l’orchestre andalou d’El Jadida. La carrière artistique d’André El Baz débute en 1957 quand il s’installe à Paris.
Pendant trois ans de travail intensif, le jeune peintre se cherche. Il s’intéresse aux travaux de grands maîtres, Matisse, Aime Dufy, Braque, Picasso et Turner. Il consacre ses premières séries au cirque et aux paysages marins. Mais en 1960, avec le tremblement de terre d’Agadir, sa peinture change de tonalité. Peignant la ville détruite et ses glissements de terrain, André El Baz commence à faire de l’abstrait en s’inspirant de Nicolas de Staël, son unique référant. Artiste à la palette riche et diversifiée, André El Baz voyage tant à travers les genres qu’à travers les continents. On le retrouve selon les époques au Maroc, en France ou au Canada. Il réalise des séries de collage à partir de publicité comme il se fait « war artist », après que des rencontres avec des survivants des camps nazis lui aient inspirées des toiles sur la déportation des juifs. Il enseigne la peinture tant à Casa qu’à Paris mais aussi le théâtre et le mime, les passions de sa jeunesse. Pendant douze ans, (1976-1988) il se consacre exclusivement à l’art thérapie. Il tâte du cinéma, réalisant des courts-métrages et des documentaires. Avec son épouse Françoise, il s’adonne également à l’écriture, écrivant sur la dimension thérapeutique de l’art. Acteur, peintre, cinéaste, écrivain, André El Baz est un artiste et un créateur complet, curieux de toutes les expressions artistiques.


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Les arlequins



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Gravure



Dessin


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