Fouad BELLAMINE (1950)

Né au sein d’une famille d’artisans traditionnels à Fès, Fouad Bellamine garde un rapport particulier à la lumière, aux murs et à l‘architecture qui l’entourent. Fasciné par les grands peintres dès son enfance, il se confectionne un musée imaginaire en découpant des illustrations de peintures dans le Larousse. Il étudie l’art à Casablanca en 1967, et devient professeur d’arts plastiques à Rabat dès 1973.
Il expose pour la première fois à Rabat en 1972 alors qu’il a 21 ans. Il est passionné par l’œuvre de Nicolas de Stael. Il utilise la peinture, le feutre, des encres indigo sur du papier, du bois ou encore du textile. Un minimalisme affirmé caractérise ses toiles. Il s’établit à Paris en 1984 grâce à une bourse d’Etat pour soutenir une thèse en arts plastiques sur le concept de muralité dans la peinture contemporaine. Ces cinq années d’exil lui permettront de s’affranchir de la tradition et la mémoire marocaine. C’est aussi le début de sa carrière internationale. Dès son retour au Maroc, il s’investit dans l’enseignement pour aider à l’essor culturel du pays (participation à la formation d’enseignants en arts, création d’espaces de dialogues entre artistes…).
Son travail est présent dans de nombreuses collections institutionnelles et privées, dont l’Institut du monde arabe à Paris et le Ministère de la culture au Maroc.

Sans titre, 2006



Noces de Kana, 2006



Sans titre, 2009



Sans titre, 2012



Sans titre, 2014





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