Hassan DARSI (1961)

L’activité artistique de Hassan Darsi est fortement imprégnée par son vécu, son quotidien, son environnement, à partir de processus de travail, de médiums multiples et souvent sous la forme de projets participatifs. En 1995 il fonde à Casablanca le projet "La source du lion".
A partir de 1999, Hassan Darsi développe un travail sur et avec la dorure, avec comme matériau de prédilection l’adhésif doré dont il recouvre des objets - poupée, chaise de jardin, télévision, tanks, dents… - mais aussi des espaces publics, avec notamment en 2007 la façade d’une galerie d’art de Casablanca, en 2008 les blocs en béton de la jetée du port de Guia de Isora à Tenerife et en 2012 ceux de la jetée du port de Marseille. En 2001, il initie la série « Portraits de famille » qui proposera de 2001 à 2007 aux habitants de 7 villes dans le monde de poser dans son studio ambulant. Le projet du parc de l’Hermitage, développé sous la forme des Passerelles artistiques de 2002 à 2008, marquera le début d’une série d’actions et de travaux liés à des questionnements sur la ville, l’architecture et les espaces publics : «Le lion se meurt», «Le passage de la modernité», «Le square d’en bas», «Point zéro», «Le toit du monde», «Chantiers en or»… Parallèlement à ces projets, Il a participé à de nombreuses expositions internationales dans des centres d’art, des musées et des biennales. Ses œuvres font l’objet de plusieurs études et publications à travers le monde, et elles sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées au Maroc et à l’étranger. Récemment, l’œuvre « Le Projet de la Maquette » est entrée dans la collection du Centre Pompidou à Paris.


La jetée en or



Golden Jetty, 2008



Installation



The great shipwreck, 2008




Les réparateurs du ciel, diapo

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