Hassan HAJJAJ (1961)

Né à Larache, Hassan Hajjaj s’installe à Londres avec sa famille à l’âge de 13 ans. Artiste autodidacte, il détourne à ses débuts des objets chinés du Maroc et de l’Afrique du Nord, s’inspirant de sa double culture, notamment de la culture locale londonienne hip hop et reggae, qu’il combine avec son héritage marocain.
 Il crée dans différents domaines artistiques, il est photographe, scénographe, designer d’intérieur, recycle des objets récupérés ici et là et les détourne en créations un peu fantasques, comme des caisses de boissons de Coca-Cola qu’il transforme en tabourets et des cannettes en lampes. Il a un penchant pour les grandes marques et les logos culte, comme Louis Vuitton et Coca-Cola entre autres, qu’il parodie et détourne dans ses créations. C’est d’ailleurs sa marque de fabrique. Cette passion pour les marques est née à Londres dans les années 80, au temps où il customisait avec ses amis des vêtements de contrefaçon. Il ouvre d’ailleurs une boutique de vêtements branchés et excentriques en plein cœur d’un quartier commerçant de Londres. Ses créations font mouche et c’est ainsi qu’il intègre le monde de la musique et de la mode. Il ouvre ensuite un tea-room, dans lequel il expose ses créations d’objets marocains stylisés à l’occidentale. On le surnomme Andy Wahloo (ou le Andy Warhol de Marrakech), qui deviendra le nom d’un restaurant à Paris qu’il décore entièrement à son style, et que la presse française a surnommé « Marrakitsch ». En effet, ses créations sont facilement identifiables de par l’utilisation de références assez kitsch. A la même époque, il se tourne vers la photographie et devient un expert vers la fin des années 80. Il fait le portrait de ses amis, de musiciens et d’artistes dans son studio, mais aussi d’inconnus dans les rues de Marrakech notamment, des femmes portant des vêtements traditionnels associés à des accessoires de marque, ou d’autres portant des vêtements sortant de l’ordinaire, un peu funky, en créant ainsi des portraits colorés dans un style pop art à la marocaine, sans pour autant tomber dans le folklorique. Une partie de son œuvre se trouve dans les plus grands musées du monde à New York, Londres, Dubaï…



Metallic lambda with wood sprayed white gloss frame



Malicious look



O



Gang of Marrakesh




Sans titre

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