Mohamed SARGHINI (1923-1991)
Né
en 1923 à Larache, Mohamed Sarghini voyait, depuis sa tendre enfance, les
couleurs dans toute leur splendeur. La cause? Sa ville natale est une belle
palette de couleurs vives, multicolores et guillerettes. Par-ci les bonnes
vieilles maisons bleues, par-là les liliacées violettes, cramoisies, ou d’un
vieux rose rappelant vaguement l’heure du coucher du soleil. La ville regorge
également d’arbrisseaux vert bouteille, vert glacé et vert pomme.
Le gazon, lui, y pousse partout. De ce fait, Sarghini ne pouvait pas ignorer l’omniprésence des couleurs dans sa vie. Enfant, il vouait un amour sans pareil au dessin, à la peinture et à la sculpture. Il dessinait, bien évidemment, la beauté des ruelles de sa ville fétiche. Et quand il sculptait des corps humains, son imagination ne le menait pas plus loin que la pudeur des Marocaines du Nord, vêtues de djellabas et de haïks. Adolescent, il a décidé de poursuivre ses études en beaux-arts. Le baccalauréat en poche, il s’inscrit à l’Ecole artistique San Fernando de Madrid. Celui qui s’exprimait couramment dans la langue de Cervantès aimait également la beauté de l’Andalousie de ses aïeux. D’ailleurs, un grand nombre de ses tableaux témoignent de cette inclination. En 1941, il expose pour la première fois dans sa vie. Nul besoin n’est de préciser qu’il a préféré le faire à Larache, son premier amour. Les années 1950, elles, ne pouvaient qu’affirmer le talent de cet homme hors pair. En 1950, il obtient son diplôme de dessin et de sculpture. En 1956, Sarghini est nommé, au grand bonheur de ses admirateurs, directeur de l’Ecole nationale des arts et métiers artistiques de la ville de Tétouan (au nord du Maroc). Une année plus tard, il devient le directeur de l’Ecole nationale des beaux-arts de la même ville et il l’est resté jusqu’en 1987. Soit quatre ans avant sa mort. Indéniablement, ce "maître des couleurs" a daigné former deux générations de peintres et de sculpteurs du Maroc contemporain.
Le gazon, lui, y pousse partout. De ce fait, Sarghini ne pouvait pas ignorer l’omniprésence des couleurs dans sa vie. Enfant, il vouait un amour sans pareil au dessin, à la peinture et à la sculpture. Il dessinait, bien évidemment, la beauté des ruelles de sa ville fétiche. Et quand il sculptait des corps humains, son imagination ne le menait pas plus loin que la pudeur des Marocaines du Nord, vêtues de djellabas et de haïks. Adolescent, il a décidé de poursuivre ses études en beaux-arts. Le baccalauréat en poche, il s’inscrit à l’Ecole artistique San Fernando de Madrid. Celui qui s’exprimait couramment dans la langue de Cervantès aimait également la beauté de l’Andalousie de ses aïeux. D’ailleurs, un grand nombre de ses tableaux témoignent de cette inclination. En 1941, il expose pour la première fois dans sa vie. Nul besoin n’est de préciser qu’il a préféré le faire à Larache, son premier amour. Les années 1950, elles, ne pouvaient qu’affirmer le talent de cet homme hors pair. En 1950, il obtient son diplôme de dessin et de sculpture. En 1956, Sarghini est nommé, au grand bonheur de ses admirateurs, directeur de l’Ecole nationale des arts et métiers artistiques de la ville de Tétouan (au nord du Maroc). Une année plus tard, il devient le directeur de l’Ecole nationale des beaux-arts de la même ville et il l’est resté jusqu’en 1987. Soit quatre ans avant sa mort. Indéniablement, ce "maître des couleurs" a daigné former deux générations de peintres et de sculpteurs du Maroc contemporain.
Le souk
La médina et ses habitants, 1947
Sans titre, 1957
La mariée de Tétouan, 1977
Sous les arcades, 1989