Mounir FATMI (1970)

Mounir Fatmi est né à Tanger, il vit et travaille entre Paris et Tanger. Il construit des espaces et des jeux de langage. Son travail traite de la désacralisation de l'objet religieux, de la déconstruction, de la fin des dogmes et des idéologies. Il s'intéresse spécialement à l'idée de la mort de l'objet de consommation.
Cela peut s'appliquer à des machines photocopieurs, des câbles d'antennes, des cassettes VHS, une langue morte ou à un mouvement politique. Ses vidéos, installations, peintures ou sculptures mettent au jour nos ambiguïtés, nos doutes, nos peurs, nos désirs. Ils pointent l'actuel de notre monde, ce qui survient dans l'accident et en révèle la structure. Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, et il a participé à plusieurs expositions collectives. Ses installations on été sélectionnées dans le cadre de plusieurs biennales. Il a reçu plusieurs prix dont le prix de la Biennale du Caire, en 2010, le Uriöt prize, Amsterdam, ainsi que le Grand Prix Léopold Sédar Senghor de la 7ème Biennale de Dakar en 2006 et sélectionné pour le prix Jameel Prize, du Victoria & Albert Museum, Londres en 2013.



Hard head, 2008



Paradise raw



Modern times



Highlike



Taped skyline





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